Salut Flav.2 !
Justement tu soulèves un point intéressant

En fait, le cours sur le naturalisme et le normativisme concerne toute la
réflexion philosophique autour de la définition du normal et du pathologique. Ces définitions varient selon les conceptions (naturaliste ou normativiste). Au cours de son cours, la prof présente différentes manières de définir la maladie : aucune n'est meilleure que l'autre, elles ont toutes des limites et des nuances. Dans la pratique courante, les professionnels de santé ne se basent pas sur UNE conception en particulier mais s'appuient sur un peu tout.

Il existe en effet une
conception naturaliste qui dit qu'un individu est
sain lorsqu'il est adapté à son environnement, c'est-à-dire
qu'il peut y survivre et s'y reproduire. A l'inverse, il est considéré
malade lorsqu'il est
inadapté.

Par exemple, un individu immunodéficient ne peut survivre hors d'une chambre stérile (par exemple dans la rue), il est donc considéré malade.

Néanmoins, et la prof le souligne,
cette définition a des limites. Selon cette conception, les états comme le psoriasis, les douleurs chroniques ou encore la schizophrénie se seraient pas considérés comme des maladies puisqu'ils n'empêchent ni la survie ni la reproduction. Pour autant, dans la pratique courante, ces différents états sont bel et bien considérés comme des maladies.

C'est pour quoi à la fin de cette partie, la prof dit qu'il ne suffit pas de considérer l'adaptation pour définir la maladie dans une conception naturaliste. On
doit aussi étudier le fonctionnement normal de l'organisme pour définir un état sain. Elle parle ensuite du concept de
fonctionnement.

C'est grâce aux différents concepts énoncés dans cette partie (pas seulement l'adaptation donc) qu'on parvient à
définir pleinement la maladie dans une conception naturaliste.
J'espère que ces petites nuances sont plus claires pour toi, sinon n'hésite pas à poser d'autres questions, on y répondra avec plaisir
Toute la team des SHenapans te souhaite bon courage <3