Salut Balthazar
Alors pour répondre à ta première question, la
douleur nociplastique correspond la plupart du temps à une sommation entre une
épine irritative et des
phénomènes psychosociaux d'amplification de la douleur.
Une épine irritative correspond un trouble nociceptif ou un stress (le tabac, la fatigue) mais qui est non ressenti consciemment. Dans les phénomènes psychosociaux d'amplification de la douleur, tu vas avoir par exemple la dépression, des conditions de travail difficiles, une situation familiale compliquée etc.
En résumé, les douleurs nociplastiques, ce sont des douleurs rapportées par le patient mais dont tu ne trouves aucun critère objectivable expliquant son étiologie. Par contre, chez ton patient tu vas retrouvé tout un tas de facteurs psychosociaux négatifs.
En tout, il y a donc trois types de douleur : nociceptive, neurogène et nociplastique.
Nociceptive = irritation anormale sans atteinte anatomique du nerf véhiculant la sensation douloureuse avec activation directe des nocicepteurs.
Exemple : tu te fais une entorse, tu vas avoir un oedème qui va chatouiller tous les nerfs présents dans la région qui vont envoyer le message douloureux.
Neurogène = neuropathique = lésion du SNP ou du SNC provoquant des douleurs et troubles sensitifs. Les patients mentionnent des douleurs à type de fourmillement, picotement, brûlure.
Exemple : tu te cognes le coude au niveau de la gouttière ulnaire, tu ressens des fourmillements dans les deux derniers doigts.
Nociplastique = pas lésions objectivables malgré une douleur (souvent d'intensité importante) décrite par le patient
Exemple : la fibromyalgie.