Salut Léna !

En effet, les interactions ioniques évoquées par le Pr Viaud sont assimilables aux interactions électrostatiques mentionnées par le Pr Allouchi : ce sont des "parties" d'une molécule qui sont réellement chargées, ou chargées partiellement, qui vont interagir entre elles selon l'environnement électronique. L'interaction varie selon la nature des groupes.
- Il y a répulsion entre deux groupements possédant une forte densité électronique,
- Il y a attraction entre un groupement à faible densité électronique d'une molécule et un groupement à forte densité d'une autre.
La loi de Coulomb régit l'intensité de l'interaction.

Pour le concours, je te conseille de bien retenir les deux termes, chacun des professeurs n'utilisant pas le même.

Les interactions fortes sont uniquement les liaisons covalentes au sein d'une molécule. Ces liaisons sont généralement irréversibles.
Les interactions faibles sont des interactions intermoléculaires, nous retrouvons :
- Les interactions ioniques ou électrostatiques, régies par la loi de Coulomb,
- Les liaisons hydrogène qui nécessitent la présence d'un atome donneur d'un atome d'hydrogène et la présence d'un hétéroatome accepteur d'hydrogène,
- Les liaisons (ou forces ou interactions) de Van der Waals, elles-mêmes découpées en trois sous-types :

Les liaisons dipôle-dipôle dites de Keesom entre deux fragments polaires ou liaisons polarisées,

Les liaisons dipôle-dipôle induit dites de Debye : une molécule polaire engendre une polarisation d'une molécule initialement non polarisée,

Les liaisons dipôle induit-dipôle induit dites de London : ces forces apparaissent entre des atomes neutres
très proches à l'occasion d'interactions transitoires. Elles sont surtout présentes dans les molécules possédant un noyau aromatique.
J'espère que tout cela est plus clair pour toi, n'hésite pas à revenir vers nous si besoin
La team de Spé Pharma te souhaite bon courage !!!
