Bonjour à l'équipe de tut, pouvez vous m'expliquer ce qu'est le réflexe myentérique, on l'a vu lors de la régulation de l’activité gastrique, il est associé aux reflexes vago vagaux.
Merci à vous!
Le réflexe myentérique
Re: Le réflexe myentérique
Salut 
En effet, dans la partie à propos de la régulation gastrique, Pr. Aguillon-Hernandez cite le réflexe myentérique. Pour rappel, cela concerne la phase gastrique :
La phase gastrique est déclenchée par l’arrivée du bol alimentaire qui étire la paroi de l’estomac (à bien distinguer de l'anticipation qui concerne cette fois-ci la phase céphalique).
Elle est stimulée par une rétroaction positive via les réflexes myentérique et vago-vagaux.
Elle permet une augmentation de l’activité gastrique pendant 3 à 4 h.
Les récepteurs de la paroi gastrique captent les changements de paramètres causés par l'arrivée du bol alimentaire. Il y aura alors à la fois un réflexe court (entérique) au niveau du SNE et un réflexe long passant par la voie vue au-dessus avec l’hypothalamus.
==> La finalité étant la stimulation de la sécrétion et de la motilité gastrique.
A retenir : s'il est question du réflexe myentérique, c'est simplement pour signifier que la phase céphalique est active grâce aux réflexes myentérique et vago-vagal. Le réflexe vago-vagal est bien détaillé dans le cours, donc à connaître, mais cela n'est pas le cas du réflexe myentérique.
Cependant, pour satisfaire ta curiosité, voici des extraits de sites Internet, d'après lesquels il semblerait que les réflexes myentériques soient des réponses aux stimulations des neurones sensitifs. Jusque là, cela semble logique avec ce que dit la Pr. : l'arrivée du bol alimentaire étire la paroi de l'estomac --> les récepteurs dont les mécanorécepteurs captent cet étirement --> réflexe myentérique qui entretient la phase gastrique (notion de rétroaction positive à bien comprendre), agissant ainsi sur les glandes (hausse des sécrétions) et sur les muscles lisses (intensification de la motilité gastrique).
"Le tube digestif comporte dans sa paroi des réseaux de neurones (plexus d'Auerbach et plexus de Meissner) formant le système nerveux entérique.
=> On estime que ce système nerveux est constitué d'environ 200 millions de neurones et est qualifié d'un véritable cerveau digestif ou « Brain gut ». Ces réseaux permettent à eux seuls d'assurer en grande partie le contrôle des fonctions sensitives, motrices et sécrétrices du tube digestif par l'intermédiaire de réflexes dits myentériques.
Le tube digestif est donc suffisamment autonome pour assurer seul et de façon coordonnée sa fonction. En plus, comme nous le verrons plus tard dans ce chapitre, le système nerveux entérique reçoit des projections des systèmes sympathique et parasympathique qui interviendront dans différents processus de régulation."
Wikipedia :
"Les neurones du plexus sous-muqueux et du plexus myentérique sont de trois types : neurones sensitifs, neurones effecteurs et interneurones.
==> Les neurones sensitifs peuvent être de type mécano-, thermo-, ou chémorécepteurs.
==> Les neurones effecteurs peuvent être de type moteur ou glandulaire.
-> Les neurones moteurs (motoneurones) sont à l'origine de deux types de mouvements : les cadences rythmiques qui constituent le péristaltisme, et les mouvements réflexes en réponse à une stimulation des neurones sensitifs. Ils sont plus présents dans le plexus myentérique d'Auerbach.
-> Les neurones glandulaires (neurones vaso-sécréto-moteurs) contrôlent la sécrétion des glandes et le débit sanguin local. Ils sont préférentiellement localisés dans le plexus sous-muqueux de Meissner.
Le système nerveux entérique permet un contrôle local de la motilité et des sécrétions digestives sans passer par des centres d'intégrations du système nerveux central (dans le cerveau ou dans la moelle épinière). Par exemple, le passage du bol alimentaire dans l’œsophage fait intervenir un processus de motilité coordonné appelé péristaltisme. Ce mouvement permet l'acheminement du bol alimentaire jusque dans l'estomac et ne fait intervenir que le système nerveux entérique, et plus particulièrement le plexus myentérique. Les réflexes locaux sont donc pris en charge par le système nerveux entérique. L'innervation extrinsèque, constituée de fibres para- et ortho-sympathiques, seront chargées d'une régulation de l'activité en fonction des situations, de l'apport vasculaire, ou encore de l'intégration de la motilité digestive dans sa globalité. Par exemple, l'arrivée du bol alimentaire dans l'estomac va engendrer un réflexe plus loin dans le tube digestif, comme dans le côlon (réflexe gastro-colique) qui va pousser les fèces vers le rectum ; un tel réflexe, qui fait intervenir deux segments éloignés, va passer par les afférences et les efférences extrinsèques."
J'espère avoir répondu à ta question, si tel n'est pas le cas, reviens vers nous.
La team physio te souhaite d'agréables révisions !
En effet, dans la partie à propos de la régulation gastrique, Pr. Aguillon-Hernandez cite le réflexe myentérique. Pour rappel, cela concerne la phase gastrique :
La phase gastrique est déclenchée par l’arrivée du bol alimentaire qui étire la paroi de l’estomac (à bien distinguer de l'anticipation qui concerne cette fois-ci la phase céphalique).
Elle est stimulée par une rétroaction positive via les réflexes myentérique et vago-vagaux.
Elle permet une augmentation de l’activité gastrique pendant 3 à 4 h.
Les récepteurs de la paroi gastrique captent les changements de paramètres causés par l'arrivée du bol alimentaire. Il y aura alors à la fois un réflexe court (entérique) au niveau du SNE et un réflexe long passant par la voie vue au-dessus avec l’hypothalamus.
==> La finalité étant la stimulation de la sécrétion et de la motilité gastrique.
A retenir : s'il est question du réflexe myentérique, c'est simplement pour signifier que la phase céphalique est active grâce aux réflexes myentérique et vago-vagal. Le réflexe vago-vagal est bien détaillé dans le cours, donc à connaître, mais cela n'est pas le cas du réflexe myentérique. Cependant, pour satisfaire ta curiosité, voici des extraits de sites Internet, d'après lesquels il semblerait que les réflexes myentériques soient des réponses aux stimulations des neurones sensitifs. Jusque là, cela semble logique avec ce que dit la Pr. : l'arrivée du bol alimentaire étire la paroi de l'estomac --> les récepteurs dont les mécanorécepteurs captent cet étirement --> réflexe myentérique qui entretient la phase gastrique (notion de rétroaction positive à bien comprendre), agissant ainsi sur les glandes (hausse des sécrétions) et sur les muscles lisses (intensification de la motilité gastrique). "Le tube digestif comporte dans sa paroi des réseaux de neurones (plexus d'Auerbach et plexus de Meissner) formant le système nerveux entérique.
=> On estime que ce système nerveux est constitué d'environ 200 millions de neurones et est qualifié d'un véritable cerveau digestif ou « Brain gut ». Ces réseaux permettent à eux seuls d'assurer en grande partie le contrôle des fonctions sensitives, motrices et sécrétrices du tube digestif par l'intermédiaire de réflexes dits myentériques.
Le tube digestif est donc suffisamment autonome pour assurer seul et de façon coordonnée sa fonction. En plus, comme nous le verrons plus tard dans ce chapitre, le système nerveux entérique reçoit des projections des systèmes sympathique et parasympathique qui interviendront dans différents processus de régulation."
Wikipedia :
"Les neurones du plexus sous-muqueux et du plexus myentérique sont de trois types : neurones sensitifs, neurones effecteurs et interneurones.
==> Les neurones sensitifs peuvent être de type mécano-, thermo-, ou chémorécepteurs.
==> Les neurones effecteurs peuvent être de type moteur ou glandulaire.
-> Les neurones moteurs (motoneurones) sont à l'origine de deux types de mouvements : les cadences rythmiques qui constituent le péristaltisme, et les mouvements réflexes en réponse à une stimulation des neurones sensitifs. Ils sont plus présents dans le plexus myentérique d'Auerbach.
-> Les neurones glandulaires (neurones vaso-sécréto-moteurs) contrôlent la sécrétion des glandes et le débit sanguin local. Ils sont préférentiellement localisés dans le plexus sous-muqueux de Meissner.
Le système nerveux entérique permet un contrôle local de la motilité et des sécrétions digestives sans passer par des centres d'intégrations du système nerveux central (dans le cerveau ou dans la moelle épinière). Par exemple, le passage du bol alimentaire dans l’œsophage fait intervenir un processus de motilité coordonné appelé péristaltisme. Ce mouvement permet l'acheminement du bol alimentaire jusque dans l'estomac et ne fait intervenir que le système nerveux entérique, et plus particulièrement le plexus myentérique. Les réflexes locaux sont donc pris en charge par le système nerveux entérique. L'innervation extrinsèque, constituée de fibres para- et ortho-sympathiques, seront chargées d'une régulation de l'activité en fonction des situations, de l'apport vasculaire, ou encore de l'intégration de la motilité digestive dans sa globalité. Par exemple, l'arrivée du bol alimentaire dans l'estomac va engendrer un réflexe plus loin dans le tube digestif, comme dans le côlon (réflexe gastro-colique) qui va pousser les fèces vers le rectum ; un tel réflexe, qui fait intervenir deux segments éloignés, va passer par les afférences et les efférences extrinsèques."
J'espère avoir répondu à ta question, si tel n'est pas le cas, reviens vers nous.
La team physio te souhaite d'agréables révisions !