Salut

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Lors de
l’inspiration, il y a
augmentation de volume via la contraction du diaphragme, ce qui entraîne une
diminution de la pression pleurale mais aussi
alvéolaire du fait de son couplage mécanique avec le poumon.
La pression alvéolaire devenant
inférieure à la pression atmosphérique, un
gradient de pression est créé et un
flux inspiratoire est généré de l'atmosphère jusqu'au territoire alvéolaire.
Sur la
courbe de compliance thoraco-pulmonaire, on observera donc une
augmentation du volume pulmonaire. Dans le cas d'une
inspiration maximale, ton volume pulmonaire va atteindre la
CPT (capacité pulmonaire totale = quantité maximale de gaz que tes poumons peuvent contenir).
A ce volume pulmonaire, c'est la compliance pulmonaire qui va
grandement gouverner le comportement de la pompe ventilatoire car :
- La pression transpulmonaire est
positive, ainsi le poumon va exercer en retour une
force de rétraction élastique pulmonaire et va avoir tendance à se vider pour atteindre un volume où la pression transpulmonaire est nulle
- La pression transpariétale est légèrement
positive, ainsi la paroi va exercer en retour une
force de rétraction élastique pariétale minime pour atteindre un volume où la pression transpariétale est nulle
A la
CPT, ces deux forces de rétraction (élastique pulmonaire et élastique pariétale) sont
égales à la force de la musculature inspiratoire. L'inspiration est donc un phénomène
actif.
Lors de l'
expiration, la
musculature inspiratoire se relâche et la force de rétraction élastique pulmonaire permet au poumon de se vider et d'
atteindre le point d'équilibre de la pompe ventilatoire, à savoir la
CRF (capacité résiduelle fonctionnelle = volume de gaz restant à la fin d'une expiration calme). L'expiration est donc un phénomène totalement
passif.
J'espère avoir pu t'éclairer sur la question, n'hésite pas à venir nous voir à la prochaine Perm Tuteur si jamais tu as des questions. Toute l'équipe de Physio te souhaite bon courage !
