Salut !
On va reprendre l'enchaînement des rétro activations et rétro inhibitions de l’axe gonadotrope ensemble !
Petit récap’ :
La GnRH est synthétisée au niveau de l’hypothalamus,
celle-ci stimule la production de FSH et de LH,
elles même agissent sur les ovaires qui sécrètent les hormones sexuelles (oestrogènes et progestérone).
Les oestrogènes et la progestérone exercent un rétrocontrôle sur l’hypothalamus et sur l'adénohypophyse qui peut être négatif ou positif.

- Schéma axe gonadotrope
- Capture d’écran 2022-10-05 154325.png (121.99 Kio) Consulté 1290 fois
Pendant la phase folliculaire :
La FSH et la LH stimule la croissance du follicule qui sécrète un peu d’œstrogènes. A ce moment-là, les œstrogènes exercent une
rétro-inhibition sur l’axe hypothalamo-hypophysaire.
En fin de phase folliculaire, la quantité d’œstrogènes produite est élevée. On peut alors observer une
rétro-activation de l’axe hypothalamo-hypophysaire qui conduit à une décharge de LH et de FSH (surtout de LH).
Ce pic de LH permet la reprise de la méiose, l’ovulation et la formation du corps jaune.
Pour résumer :
Petite quantité d’oestrogènes => rétro-
inhibition.
Grande quantité d’œstrogènes => rétro-
activation.
Pendant la phase lutéale :
Le corps jaune sécrète
beaucoup de progestérone et modérément des œstrogènes. Une
rétro-inhibition s’exerce alors.
Si il n’y a pas de développement embryonnaire, le corps jaune dégénère cela entraine une chute des hormones qu’il sécrétait et donc la levée de la rétro-inhibition qui permet le début d’un nouveau cycle.
J’espère que ma réponse t’as aidé à mieux comprendre cette partie de cours, si tu en as d’autres n’hésite pas à les poser ! Toute la team physio te souhaite un bon courage !!
